Le Pain de la Pierre

Pauline Thizy

Pain cuit au feu de bois

06-26-99-21-67



01260 Virieu Le Petit

E-mail : thizypauline@runbox.com

Petite Histoire du Fournil

Il était une fois une jeune vendeuse à Bugey Côté Fermes qui allait pour la première fois entrer dans le fournil de Georges à Lilignod. Déjà convaincue de la qualité du pain qui en sortait, elle fut intriguée par ses histoires de farine qui mélangée à l’eau devenait du levain, puis du temps qui permettait à cet ensemble de prendre forme et du dragon qui, en crachant ses flammes, rendait possible la cuisson du pain. 

Quelques temps plus tard le Fournil le BELLEYPI est né. Fruit d’une transmission en douceur, nous poursuivons, dans la montagne le travail initié par Georges. Depuis Janvier 2023, le Fournil le BELLEYPI déménage dans de nouveaux locaux et devient Le Pain de la Pierre

Notre philosophie est simple : des ingrédients de qualité, biologiques et/ou locaux pour prendre soin des consommateurs et de l’environnement. 

Des ingrédients de qualité, biologiques et/ou locaux pour prendre soin des consommateurs et de l’environnement

Le fruit de la patience

Le levain est un organisme vivant

Le levain est un organisme vivant. Avec de la farine et de l’eau, il restera actif pour les fournées à venir. 

Les micro-organismes qui le composent permettent de faire « monter » la pâte et donnent à ce pain un petit goût acide, savoureux et très particulier.

En produisant de l’acidité, les bactéries pré-digèrent la farine ce qui permet une meilleure assimilation par l'organisme. Les alvéoles sont petites, c'est une fermentation lente, lactique.

Le pain au levain se conserve longtemps.

 

Les alvéoles sont petites, c'est une fermentation lente, lactique
Le pain au levain se conserve longtemps

La Grande Histoire du Pain

Il était une fois, il y a très très longtemps (10 000 ans au moins !...) dans le pays de Babel ou en Israël - en tout cas là où il fait chaud - un couple dont le mari était souvent parti à la guerre (comme ses congénères) pendant que sa dame restait à la maison pour s'occuper des taches ménagères.
C'est donc à elle que revenait le privilège de préparer les galettes : un savant mélange de farine d'eau et de sel, qu’elle faisait cuire sur une plaque (ancêtre de notre poêle).
Ce jour-là, en attendant le retour de son seigneur, madame discutait joyeusement avec ses copines, au point qu’elle en oublia de préparer ses galettes...

En fin de journée, comme tout bon guerrier qui se respecte, le sieur tira sa révérence, jurant à ses camarades qu’il reviendrait en découdre le lendemain. Il sauta sur son blanc destrier et fila à toute allure, pressé de rentrer chez lui pour faire bombance avec les délices préparés, sans nul doute, par sa belle épouse. « - Oh, ma chérie, ma tendre, ma douce, j'ai faim ! Il me tarde de me restaurer de tes si bonnes galettes !
- Oh ! Mon tendre époux, mon si beau guerrier, j'ai omis de les cuire !... Mais je promets que demain, tu auras les meilleures galettes au monde ! »
Le guerrier partit se coucher, fort en colère, et s'endormit en faisant de curieux rêves.
Le lendemain, il s’en alla aux aurores et guerroya tout le jour avec tellement de rage qu'il embrocha sans pitié nombre de ses ennemis.
Le soir venu, il reprit le chemin de la maison, sans ranger toutefois son cimeterre au cas où il aurait à s'en servir contre sa femme un peu trop étourdie.
Ouvrant sans ménagement la porte de sa demeure, il entra dans la salle où le couvert avait été élégamment dressé et aperçut, au centre de la table, une étrange chose : une sorte de galette, mais une galette qui aurait gonflé, toute dodue ! Il en coupa un bout qu’il s’empressa de goûter... et en fut si émerveillé qui en tomba à la renverse, comme qui dirait dans les pommes !
Utilisant la panoplie des moyens que seules les femmes connaissent, son épouse eut tôt fait de le remettre sur pied : il réclama aussitôt un autre morceau de cette succulente galette avant de sauter sur son blanc destrier pour filer chez INPI*, le scribe du pharaon, à qui il ordonna, séance tenante, de graver en hiéroglyphes dorés et dans le marbre, la recette nouvellement découverte du levain spontané, bien involontairement inventée par sa chère femme :

Ingrédients : de la farine, de l'eau, de la chaleur et de minuscules micros organismes présents dans la farine et dans l'atmosphère. Attendre patiemment que la pâte commence à fermenter.
Bienvenue au pain au levain spontané !

* Institut national de la protection industrielle

Les Produits

Des déclinaisons de pain de campagne ou semi-complet et bien d'autres...

Le pain de campagne (T65) et le pain semi-complet (T80/T110) sont déclinés avec des graines à l’extérieur uniquement ou bien mélangées à la pâte (sésame, tournesol, pavot, courge, lin).

Nous proposons aussi :

- Du pain au petit épeautre apprécié pour ses qualités gustatives mais aussi pour sa grande digestibilité. 

- Un pain et des sablés pauvres en gluten à base de farine de riz et de châtaigne.

Pour les plus gourmands cette gamme est complétée par des propositions salées ou sucrées qui peuvent varier au fil des saisons :

- Les épis : biscuits apéritifs aux herbes et aux graines

- Les fougasses : olives de Nyons ou poitrine fumée

- Pain aux raisins et pain aux noix

- Les viennoiseries : croissants et pains au chocolats

- Les pains de mie

Les biscuits et cookies : au chocolat, aux raisins …

 

Le Pain cuit au feu de bois...